Side business et finances personnelles : l’IA à votre service
Et si l’IA était votre meilleure alliée pour lancer un side business ou mieux gérer vos finances personnelles ? Dans cet épisode, découvrez comment l’IA peut transformer votre approche de l’argent et de l’entrepreneuriat avec l’aide de Yoann Lopez, fondateur de Snowball, un média dédié aux finances personnelles. Yoann partage ses conseils pratiques pour utiliser l'IA comme outil au quotidien, de la gestion de budget à la création de revenus parallèles. Écoutez cet échange pour comprendre comment l’IA peut être un véritable levier d’indépendance financière et de succès entrepreneurial.
Yoann Lopez est passionné d'économie, de finance, d'entrepreneuriat et fondateur de Snowball.
Yoann Lopez
Fondateur
Julien Redelsperger : « Et pour cela j'ai le plaisir d'être accompagné par Yoann Lopez qui est fondateur de Snowball, un collectif de newsletters unique en France avec évidemment une forte dominante sur le sujet des finances personnelles. Aujourd'hui on va donc parler d'argent, de budget mais aussi de side business pour essayer de comprendre comment l'IA s'intègre dans ces sujets clés. Bonjour Yoann, merci de participer à cet épisode d'AI Experience. Comment vas-tu ? »
Yoann Lopez : « Très bien, merci pour l'invitation. »
Julien Redelsperger : « Avec grand plaisir. Alors Yoann, peut-être avant qu'on se lance, est-ce que tu peux te présenter rapidement mais surtout présenter Snowball en quelques mots ? Qu'est-ce que c'est et pour qui c'est surtout ? »
Yoann Lopez : « Donc rapidement, moi c'est Yoann, 37 ans, né dans le sud de la France, passionné d'économie, finance, j'ai atterri dans le marketing en startup et donc j'ai lancé Snowball en 2020, pile avant le premier confinement, mars 2020. L'objectif était simple, partager mes connaissances sur cet univers de la finance, de l'économie, des finances personnelles, donc comment t'investis, comment tu gères un budget, etc. Donc vraiment un petit side project que je faisais à côté de mon boulot, j'étais directeur marketing à l'époque, donc j'ai lancé cette newsletter, c'était Forma Newsletter et c'est toujours le cas. Et donc l'idée c'était de partager mes connaissances et petit à petit ce side project est devenu un peu effet boule de neige et a grandi, a grandi, a grandi parce que bon timing, les gens commençaient à s'ennuyer et du coup l'argent s'accumulait parce qu'il faisait plus de sorties, plus rien et donc tout le monde s'est mis à se dire ok, il faudrait peut-être que je prenne soin de mes finances. Donc bon timing, je n'ai pas fait exprès mais donc ça a bien aidé le démarrage. Et donc voilà, aujourd'hui on va dire que Snowball c'est unmédia qui vise vraiment à démocratiser et dédiaboliser, on va dire un peu l'univers de l'argent parce que c'est vrai que c'est que français pour l'instant. C'est vrai qu'en France on a une culture qui est un peu différente par rapport à d'autres pays où l'argent peut être parfois, soit on se dit bah ouais ça sert à rien d'investir, alors c'est culturel parce que système de retraite, les gens faisaient beaucoup confiance à ce système là, c'est en train de changer, on a toujours une retraite mais voilà, de plus en plus de nouvelles générations prennent conscience qu'il faut investir donc c'est un peu en train d'évoluer. Mais voilà donc unmédia centré autour de la newsletter, aujourd'hui il y en a 12, il n'y en avait qu'une, j'étais solo au début et aujourd'hui on a une dizaine de créateurs donc de contenus qui vont, on a verticalisé en fait des newsletters, donc tu as une newsletter sur gestion de budget, une newsletter sur investir en bourse, une newsletter investir dans la Lego, une newsletter lancer un side business, bref donc c'est un peu tout cet univers là. Donc voilà, je ne sais pas si tu veux que je creuse un peu plus le modèle économique. »
Julien Redelsperger : « Non, non mais c'est très bien et juste pour préciser, cet épisode n'est pas sponsorisé par Snowball mais en tout cas à titre perso je suis abonné et parce qu'il y a une offre gratuite, une offre payante et en tout cas je recommande à tous les auditeurs de s'intéresser à Snowball parce que moi ça me fait gagner un temps phénoménal en matière de veille pour savoir un peu ce qui se passe, il y a une newsletter quotidienne que tu sors sur des tonnes d'informations clés hyper intéressantes sur le monde de la finance perso, c'est vraiment passionnant et d'ailleurs ça va être ma première question pour toi Yoann, c'est quoi ta définition des finances personnelles, ça veut dire quoi exactement ? »
Yoann Lopez : « Très bonne question, beaucoup de personnes pensent que c'est seulement investir mais en fait c'est tout ce qui tourne autour de l'argent en fait et ça va de la psychologie de dire ok c'est quoi ton rapport à l'argent, tu vois il y a des gens qui sont très averses aux risques, d'autres qui sont prêts à prendre des risques, il y en a qui sont très… Bref la psychologie c'est quelque chose de très important et c'est un peu la base parce que souvent c'est là où sont les blocages, souvent on se dit parce qu'on a des pensées limitantes, on n'a pas eu d'éducation, on ne comprend pas, on ne sait pas, bref et ça c'est un vrai sujet. Donc ça va de là jusqu'à investir son argent et en passant par augmenter ses revenus, optimiser son budget, gérer ses dettes, donc c'est vraiment tout ce qui touche à l'argent. »
Julien Redelsperger : « Et je crois qu'on peut aussi bien parler de crypto-monnaie, que de gestion du patrimoine, que d'investir en bourse, c'est vraiment tout le spectre des finances perso. »
Yoann Lopez : « Tout à fait, jusqu'à la succession, comment tu gères la succession avec tes enfants, bref c'est vraiment très très vaste. »
Julien Redelsperger : « D'accord, très bien. Alors très clair, alors évidemment ici on va parler surtout d'intelligence artificielle et comme tu le sais Yoann depuis la sortie de ChatGPT en novembre 2022, on peut avoir un peu l'impression d'un changement de paradigme, notamment dans le monde de la tech, mais ça impacte aussi évidemment le monde de la finance. De ton point de vue, est-ce que l'IA peut aussi avoir un impact dans le domaine des finances personnelles et quelles évolutions tu as vu se développer depuis la sortie de ChatGPT ? Est-ce que tu considères que c'est un peu un changement de paradigme dans ton secteur ? »
Yoann Lopez : « Pas encore, en tout cas pas au niveau consommateur je veux dire. Il y a beaucoup d'entreprises qui commencent vraiment à intégrer ça dans les process, enfin je veux dire entreprises finance, par contre au niveau des consommateurs c'est pas encore, on va dire c'est pas un réflexe d'aller sur ChatGPT, poser des questions, uploader je sais pas moi, ses comptes courants. »
Julien Redelsperger : « Est-ce qu'il faut le faire d'ailleurs ? »
Yoann Lopez : « Est-ce qu'il faut le faire ? Si tu fais confiance à OpenAI, oui. En fait c'est un peu comme tout, juste les comptes courants, uploader ça, le risque à part côté vie privée en effet, mais bon il n'y a pas de risque de se voir, enfin être hacké dans ta banque etc. C'est assez limité, bon après tu peux, tout ce qui est usurpation de l'identité c'est possible donc il faut faire gaffe quand même. Donc ouais, au niveau consommateur pas encore, même si on voit pas mal d'outils arriver sur le marché, par exemple des IA qui sont entre guillemets des conseillers en gestion de patrimoine, donc tu peux leur poser des questions, elles sont entraînées sur ça, mais ça reste quand même très limité dans le sens où ça reste très générique. Donc une personne qui va devoir se faire accompagner, elle a souvent besoin que tu vois on fasse un audit, il y a un aspect très psychologique aussi, tu vois de créer de la confiance avec un conseiller ou une plateforme que sais-je, tu vois Snowball en soi, j'ai créé de la confiance avec les acteurs au fil du temps et donc ça permet aussi d'aller plus loin quand tu veux lancer une offre de conseil, tout ça pour dire. »
Julien Redelsperger : « Il y a un côté aussi un peu réglementaire parce que quand tu, enfin sur Snowball, tu le mets systématiquement, tu n'es pas un conseiller professionnel, tes conseils ne doivent pas forcément être pris au pied de la lettre, tu te désengages en matière de responsabilité en tout cas dans tes communications et peut-être que c'est ce que l'IA ne fait pas notamment. »
Yoann Lopez : « Oui c'est ça, alors techniquement si je suis conseiller, mais par contre je n'ai pas le droit, j'ai le droit de donner des conseils dans un cadre réglementaire, donc c'est-à-dire je dois faire, je dois récupérer pièces d'identité, m'assurer de l'identité de la personne, récupérer des infos financières et tout ça et à partir de là, je peux donner un conseil personnalisé parce que tu es dans un cadre réglementaire et en effet l'IA ne peut pas aujourd'hui faire ça parce qu'il n'y a pas de cadre réglementaire, on ne peut pas dire ok, cette IA a le droit de donner des conseils personnalisés, ça n'existe pas encore. Donc dans ce cadre du conseil, c'est plus de l'aide au conseiller, tu vois c'est plus des outils pour les conseillers à justement potentiellement analyser des documents, tu vois je vois de plus en plus d'outils pour les CGP, donc les conseillers en gestion de patrimoine, pour augmenter leur productivité, donc ça, il y a une vraie valeur ajoutée de ce côté-là. »
Julien Redelsperger : « Donc ça va être lire des documents, des rapports, gagner du temps dans l'exécution quotidienne du métier de conseiller en fait. »
Yoann Lopez : « Exactement, c'est ça. Aujourd'hui c'est là où il y a vraiment beaucoup de développement et côté fintech, donc des entreprises qui sont dans la finance mais qui sont un peu des, on peut appeler ça des néo, enfin tout ce qui est néo banque, néo broker qui te permettent d'investir etc. On voit de plus en plus des outils apparaître, tu vois, de t'aider à détecter automatiquement des frais que tu n'aurais peut-être pas vu et donc tu as une IA qui peut aller beaucoup plus vite, aller dire ok là tu as des frais qui sont quand même assez élevés sur ton assurance vie, fais attention, peut-être que tu devrais creuser un peu, changer d'assurance vie, bon bref tu vois, plutôt sur ce côté-là, optimiser mais pas vraiment le côté ok j'ai créé ta stratégie, tu dois faire ça, tu dois faire ça, tu dois faire ça, donc on n'en est pas encore là. »
Julien Redelsperger : « Donc le premier message je comprends bien parce qu'on voit parfois des bots ou des GPTs faits pour du conseil financier, alors en France ou à l'international mais donc en gros le message c'est de dire faire attention parce que c'est pas réglementé, c'est pas encadré, ça peut être très générique et si vous uploadez vos informations personnelles ça repart sur les serveurs d'OpenAI et on sait pas trop ce qui se passe en fait, c'est ça. »
Yoann Lopez : « Ouais c'est ça, après on peut dire que c'est exactement la même chose quand tu mets sur Google Drive ou sur iCloud, c'est bon. OpenAI on n'est pas sur une petite entreprise où tu sais pas trop ce qui se passe, on est quand même sur un géant avec des actionnaires de taille Microsoft etc donc niveau confiance, moi en tout cas personnellement j'ai assez confiance mais il faut faire gaffe et en effet pour les GPTs pour moi c'est très bien sur la partie éducation, un peu ce que je fais moi avec Snowball par exemple, discuter avec un GPT pour qu'il t'explique comment fonctionnent les intérêts composés, c'est quoi une action, pourquoi tu dois investir dans des actions et donc des choses comme ça pour moi ça a vraiment beaucoup de valeur parce que ça reste générique, il peut vraiment t'aider à comprendre des fonctionnements parce que tu peux lui expliquer, explique moi comme si j'avais 5 ans, ces termes-là dans un milieu qui est très opaque, très jargonisé, ça peut vachement aider. »
Julien Redelsperger : « Pour toi tu conseillerais plutôt d'aller sur ChatGPT ou autre, Llama, Gemini etc plutôt que d'aller faire une recherche sur Wikipédia ou sur des sites bancaires, c'est quoi l'avantage de l'intelligence artificielle générative dans ce processus d'éducation et de démocratisation ? »
Yoann Lopez : « Je pense que déjà tu peux adapter le niveau justement de, comment dire, pas de difficulté mais de quel est ton expertise, je suis débutant, explique moi qu'est ce que c'est parce que si tu vas faire des recherches sur internet, tu vas être vraiment submergé dans des acronymes, du jargon que tu comprends pas et tu vas vite lâcher je pense alors que là comprendre des choses qui sont quand même très génériques, ChatGPT peut avoir beaucoup plus de valeur selon moi et peut être beaucoup plus pédagogue souvent que des articles de blog qui sont souvent destinés malheureusement plutôt pour des experts en général même si tu vois Snowball, l'objectif c'était justement pour parler à des débutants mais voilà je pense que ChatGPT est quand même très bon sur ça par contre j'irais pas lui demander ok aujourd'hui qu'est ce que tu me conseilles comme investissement, quelles actions je dois acheter, là bon pour moi il faut faire un peu plus attention et c'est pas forcément son rôle quoi. »
Julien Redelsperger : « D'accord, alors toi qui observe bien le milieu de la finance, des fintechs, des finances personnelles, est-ce que tu as vu des évolutions liées à l'intelligence artificielle ces dernières années ? Tu parlais un petit peu des certaines couches d'IA qui ont été rajoutées sur notamment les néobanques etc est-ce que tu as vu d'autres tendances ? Ça c'est ma première question et la deuxième question c'est est-ce que c'est vraiment utile ? Est-ce que quelque part l'IA qui est rajoutée sur des applications bancaires, des applications pour investir en bourse ou autre c'est pas un peu gadget et c'est juste pour dire il y a l'IA, on fait de l'IA, venez chez nous ? Je sais pas si tu vois un peu le sens de ma question, ce que tu en penses ? »
Yoann Lopez : « Ah ouais, si si je vois très bien, c'est un peu tout le, enfin pas tout le problème mais en soi c'est un problème parce que c'est du temps gaspillé souvent par les entreprises mais oui souvent on voit de l'IA pour de l'IA quoi, c'est ça, c'est juste on a ajouté le tampon, c'est validé mais les gens ne l'utilisent pas derrière malheureusement aussi donc on pourrait dire que c'est du temps gaspillé. Je pense que ça dépend vraiment là tu vois, ajouter un GPT dans une app bancaire, alors j'en ai pas vu encore mais ça doit sûrement exister peut-être à l'étranger. »
Julien Redelsperger : « Ou t'as les robots conseillers tu sais, ces espèces de chatbots en fait qui peuvent te conseiller à partir des données de ta banque. »
Yoann Lopez : « Ouais, bah ça ça peut être intéressant, je pense que encore une fois ça peut être intéressant d'un point de vue éducatif, tu vois tu comprends pas un terme ou un autre et c'est directement intégré dans l'app et ça t'aide à mieux comprendre pourquoi il y a eu telle décision ou je ne sais quoi ou pourquoi les marchés augmentent ou pourquoi ils chutent actuellement, tu vois ça peut être des choses qui sont vachement intéressantes. »
Julien Redelsperger : « Tu peux aussi imaginer qu’il s’adapte à ton mode de vie, à ta consommation, à ce que tu dépenses, ce que tu gagnes. »
Yoann Lopez : « C'est ça, exactement. On te dit : "Ok, là, je vois que tu as un abonnement qui traîne depuis deux ans, tu es sûr que tu veux le garder ou est-ce que tu t'en sers vraiment ?" Tu vois, il est proactif dans cette optimisation. Donc ouais, ça peut être des outils hyper intéressants sur cet aspect-là, et je n'en ai pas encore vu. Alors tu peux le faire manuellement avec ChatGPT ou d'autres ; tu peux uploader tes relevés de compte et dire : "Ok, fais-moi une petite analyse de ce que tu penses de mes dépenses." Il va te sortir un truc, mais ce n'est pas encore hyper parfait. »
Julien Redelsperger : « Quand on parle d’IA dans le monde des finances personnelles, spontanément, je trouve qu’on associe souvent cela à des termes comme crypto-monnaie, NFT, ces tendances qui étaient très présentes entre 2019 et 2021. Est-ce que tu penses que l’IA peut avoir une influence sur ces choix d’investissement ? Est-ce que la bulle des cryptos et des NFT est derrière nous, remplacée par celle de l’IA peut-être ? »
Yoann Lopez : « C'est vrai que c'est marrant. Il y a beaucoup de projets crypto, que ce soit des projets médias ou tech, qui ont migré vers l'IA dès que la bulle crypto s'est dégonflée. Enfin, elle s'est un peu réorientée, même si tout est reparti un peu à la hausse. Il y a moins de hype autour de la crypto, mais beaucoup de projets ont switché vers l'IA. J'en ai vu énormément, même autour de moi, et aussi pas mal de projets mêlant IA et crypto. Donc là, c'était carton plein, on en voit énormément et des projets plus ou moins utiles, comme toujours. »
Julien Redelsperger : « Les NFT, par exemple, on en parle encore dans le domaine des finances personnelles ? »
Yoann Lopez : « On en voit quasiment plus. Alors oui, c'est toujours assez effervescent comme univers, mais c’est devenu assez anecdotique comparé à l'IA, même si cela reste présent et vivant avec encore pas mal de transactions. Mais en ce qui concerne l'IA et la crypto, je ne la vois pas comme un catalyseur pour relancer le monde des cryptos. Pour moi, ce sont presque deux univers différents, même si l'un peut servir l'autre. Cela ne va pas être un booster des cryptos, selon moi. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que tu vois des tendances émerger pour 2025 et au-delà sur l’IA et les finances personnelles, des choses qui se développent, des applications, des entreprises ou des side business autour de ce sujet ? »
Yoann Lopez : « Ce que je vois beaucoup, ce sont des applications surtout orientées B2B. Par exemple, une connaissance a lancé un LLM dédié aux conseillers financiers aux États-Unis. Là-bas, le marché de la gestion de patrimoine est immense car les Américains ont plus l’habitude de consulter des conseillers qu'en France. Donc, on voit émerger beaucoup d'outils IA B2B pour aider ces conseillers. Comme je te disais, côté consommateur, il n'y a pas encore énormément de solutions parce que l’univers de la finance nécessite beaucoup de confiance. »
Julien Redelsperger : « Il y a un sujet qu’on aborde souvent pour accélérer son indépendance financière : la création d’un side business, un projet personnel en parallèle de son travail qui peut se transformer en business. C'est un peu ce qui t'est arrivé avec Snowball. Peux-tu expliquer ce qu'est un side business, comment le mettre en place, et comment l'IA peut-elle aider à accélérer son développement ? »
Yoann Lopez : « Un side business, cela peut être un peu tout et n’importe quoi. Aller faire des brocantes et revendre chaque semaine, c'est déjà un side business en soi. Cela inclut lancer un média, un podcast, ou même du dropshipping, même si ce dernier n'est plus tellement à la mode. En gros, cela permet de générer de l’argent sans que cela devienne ton activité principale. On parle souvent de revenu passif, mais en réalité, c’est rarement totalement passif, ça demande toujours du temps. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que cela doit forcément être en lien avec son activité principale ? Par exemple, un enseignant qui donne des cours privés le week-end serait peut-être plus cohérent qu'un enseignant qui ferait de la maçonnerie ou des brocantes. Est-ce qu’un side business doit toujours être lié à son métier principal ? »
Yoann Lopez : « Non, pas du tout. Cela peut effectivement aider, mais ce n'est pas nécessaire. Par exemple, un développeur aura plus de facilité à créer une petite application à vendre sur un app store. Il peut y avoir des synergies avec son métier, mais cela peut aussi être indépendant, souvent lié à une passion. Par exemple, quelqu'un passionné par les animaux pourrait lancer un service qui connecte des gens avec des toiletteurs. Dans tous les cas, des compétences de base sont utiles, car partir de zéro peut être difficile sans tutoriels ou formation. »
Julien Redelsperger : « Quand tu as lancé Snowball, était-ce un side project ou un vrai side business ? Avais-tu déjà en tête de gagner de l’argent ou c’était juste pour le plaisir ? »
Yoann Lopez : « Au début, c’était vraiment un side project, une passion pour les finances personnelles et l’écriture. J'aimais bien l'économie, partager des connaissances, donc j'ai choisi le format de la newsletter. C’était simple à lancer avec un outil comme Substack, sans besoin de développer. Mais peu à peu, c’est devenu un side business, et finalement un business à plein temps quand j'ai quitté mon job. »
Julien Redelsperger : « Comment as-tu su que c’était le moment de passer à plein temps ? C’est une question de rentabilité, de passion, ou autre ? »
Yoann Lopez : « C’est souvent une question de rentabilité. Tu te demandes si ce projet peut générer assez d'argent pour devenir une activité principale. Ensuite, il faut aimer ce que l’on fait. Dans mon cas, je me suis demandé si je voulais écrire des newsletters sur le long terme, et comme la réponse était "oui", j'ai décidé de m'y consacrer à plein temps. C’était aussi une question d'évolution : rester solo ou créer une vraie entreprise avec des employés. J’ai opté pour la seconde option, en passant progressivement par les étapes de side project, side business, puis entreprise. »
Julien Redelsperger : « As-tu rencontré des échecs ou des difficultés au cours de cette transition ? Des erreurs que tu aurais voulu éviter ? »
Yoann Lopez : « Franchement, non, car tout s’est fait de manière très naturelle et progressive. J’ai eu quelques petites erreurs, comme le recrutement d’une personne à temps partiel qui n’a finalement pas fonctionné, mais ce n’était pas une grosse erreur. La clé, je pense, c’est de progresser doucement pour éviter les erreurs coûteuses. »
Julien Redelsperger : « Aujourd’hui, avec l’IA générative, penses-tu qu’il est plus facile de créer un side business ? »
Yoann Lopez : « Oui, clairement. Chaque jour, de nouveaux outils simplifient la création de contenu ou de services. Avant, il fallait certaines compétences pour réussir, mais aujourd’hui, on peut s’appuyer sur l’IA pour compenser ces compétences. Par exemple, quelqu'un qui préfère enregistrer un podcast peut maintenant utiliser l'IA pour transcrire et transformer ce contenu en newsletter. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que le contenu facilité par l’IA ne risque pas de saturer le marché ? Trop de contenu, ce n’est pas aussi problématique que trop peu ? »
Yoann Lopez : « Je suis totalement d’accord. La création de contenu par IA peut mener à une uniformisation du contenu, un peu comme les meubles Ikea qu’on retrouve partout. C’est bien pour des concepts simples, mais ça peut manquer de personnalité et d’authenticité. En revanche, pour des tâches plus techniques comme le développement, l’IA est d’une grande aide pour sortir rapidement des applications, sans être développeur. »
Julien Redelsperger : « Tu peux aussi imaginer qu’il s’adapte à ton mode de vie, à ta consommation, à ce que tu dépenses, ce que tu gagnes. »
Yoann Lopez : « C'est ça, exactement. On te dit : "Ok, là, je vois que tu as un abonnement qui traîne depuis deux ans, tu es sûr que tu veux le garder ou est-ce que tu t'en sers vraiment ?" Tu vois, il est proactif dans cette optimisation. Donc ouais, ça peut être des outils hyper intéressants sur cet aspect-là, et j'en ai pas encore vu. Alors tu peux le faire manuellement avec ChatGPT ou d'autres ; tu peux uploader tes relevés de compte et dire : "Ok, fais-moi une petite analyse de ce que tu penses de mes dépenses." Il va te sortir un truc, mais c'est pas encore hyper parfait. »
Julien Redelsperger : « Quand on parle d’IA dans le monde des finances personnelles, spontanément, je trouve qu’on associe souvent cela à des termes comme crypto-monnaie, NFT, ces tendances qui étaient très présentes entre 2019 et 2021. Est-ce que tu penses que l’IA peut avoir une influence sur ces choix d’investissement ? Est-ce que la bulle des cryptos et des NFT est derrière nous, remplacée par celle de l’IA peut-être ? »
Yoann Lopez : « C'est vrai que c'est marrant. Il y a beaucoup de projets crypto, que ce soit des projets médias ou tech, qui ont migré vers l'IA dès que la bulle crypto s'est dégonflée. Enfin, elle s'est un peu réorientée, même si tout est reparti un peu à la hausse. Il y a moins de hype autour de la crypto, mais beaucoup de projets ont switché vers l'IA. J'en ai vu énormément, même autour de moi, et aussi pas mal de projets mêlant IA et crypto. Donc là, c'était carton plein, on en voit énormément et des projets plus ou moins utiles, comme toujours. »
Julien Redelsperger : « Les NFT, par exemple, on en parle encore dans le domaine des finances personnelles ? »
Yoann Lopez : « On en voit quasiment plus. Alors oui, c'est toujours assez effervescent comme univers, mais c’est devenu assez anecdotique comparé à l'IA, même si cela reste présent et vivant avec encore pas mal de transactions. Mais en ce qui concerne l'IA et la crypto, je ne la vois pas comme un catalyseur pour relancer le monde des cryptos. Pour moi, ce sont presque deux univers différents, même si l'un peut servir l'autre. Cela ne va pas être un booster des cryptos, selon moi. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que tu vois des tendances émerger pour 2025 et au-delà sur l’IA et les finances personnelles, des choses qui se développent, des applications, des entreprises ou des side business autour de ce sujet ? »
Yoann Lopez : « Ce que je vois beaucoup, ce sont des applications surtout orientées B2B. Par exemple, une connaissance a lancé un LLM dédié aux conseillers financiers aux États-Unis. Là-bas, le marché de la gestion de patrimoine est immense car les Américains ont plus l’habitude de consulter des conseillers qu'en France. Donc, on voit émerger beaucoup d'outils IA B2B pour aider ces conseillers. Comme je te disais, côté consommateur, il n'y a pas encore énormément de solutions parce que l’univers de la finance nécessite beaucoup de confiance. »
Julien Redelsperger : « Il y a un sujet qu’on aborde souvent pour accélérer son indépendance financière : la création d’un side business, un projet personnel en parallèle de son travail qui peut se transformer en business. C'est un peu ce qui t'est arrivé avec Snowball. Peux-tu expliquer ce qu'est un side business, comment le mettre en place, et comment l'IA peut-elle aider à accélérer son développement ? »
Yoann Lopez : « Un side business, cela peut être un peu tout et n’importe quoi. Aller faire des brocantes et revendre chaque semaine, c'est déjà un side business en soi. Cela inclut lancer un média, un podcast, ou même du dropshipping, même si ce dernier n'est plus tellement à la mode. En gros, cela permet de générer de l’argent sans que cela devienne ton activité principale. On parle souvent de revenu passif, mais en réalité, c’est rarement totalement passif, ça demande toujours du temps. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que cela doit forcément être en lien avec son activité principale ? Par exemple, un enseignant qui donne des cours privés le week-end serait peut-être plus cohérent qu'un enseignant qui ferait de la maçonnerie ou des brocantes. Est-ce qu’un side business doit toujours être lié à son métier principal ? »
Yoann Lopez : « Non, pas du tout. Cela peut effectivement aider, mais ce n'est pas nécessaire. Par exemple, un développeur aura plus de facilité à créer une petite application à vendre sur un app store. Il peut y avoir des synergies avec son métier, mais cela peut aussi être indépendant, souvent lié à une passion. Par exemple, quelqu'un passionné par les animaux pourrait lancer un service qui connecte des gens avec des toiletteurs. Dans tous les cas, des compétences de base sont utiles, car partir de zéro peut être difficile sans tutoriels ou formation. »
Julien Redelsperger : « Quand tu as lancé Snowball, était-ce un side project ou un vrai side business ? Avais-tu déjà en tête de gagner de l’argent ou c’était juste pour le plaisir ? »
Yoann Lopez : « Au début, c’était vraiment un side project, une passion pour les finances personnelles et l’écriture. J'aimais bien l'économie, partager des connaissances, donc j'ai choisi le format de la newsletter. C’était simple à lancer avec un outil comme Substack, sans besoin de développer. Mais peu à peu, c’est devenu un side business, et finalement un business à plein temps quand j'ai quitté mon job. »
Julien Redelsperger : « Comment as-tu su que c’était le moment de passer à plein temps ? C’est une question de rentabilité, de passion, ou autre ? »
Yoann Lopez : « C’est souvent une question de rentabilité. Tu te demandes si ce projet peut générer assez d'argent pour devenir une activité principale. Ensuite, il faut aimer ce que l’on fait. Dans mon cas, je me suis demandé si je voulais écrire des newsletters sur le long terme, et comme la réponse était "oui", j'ai décidé de m'y consacrer à plein temps. C’était aussi une question d'évolution : rester solo ou créer une vraie entreprise avec des employés. J’ai opté pour la seconde option, en passant progressivement par les étapes de side project, side business, puis entreprise. »
Julien Redelsperger : « As-tu rencontré des échecs ou des difficultés au cours de cette transition ? Des erreurs que tu aurais voulu éviter ? »
Yoann Lopez : « Franchement, non, car tout s’est fait de manière très naturelle et progressive. J’ai eu quelques petites erreurs, comme le recrutement d’une personne à temps partiel qui n’a finalement pas fonctionné, mais ce n’était pas une grosse erreur. La clé, je pense, c’est de progresser doucement pour éviter les erreurs coûteuses. »
Julien Redelsperger : « Aujourd’hui, avec l’IA générative, penses-tu qu’il est plus facile de créer un side business ? »
Yoann Lopez : « Oui, clairement. Chaque jour, de nouveaux outils simplifient la création de contenu ou de services. Avant, il fallait certaines compétences pour réussir, mais aujourd’hui, on peut s’appuyer sur l’IA pour compenser ces compétences. Par exemple, quelqu'un qui préfère enregistrer un podcast peut maintenant utiliser l'IA pour transcrire et transformer ce contenu en newsletter. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que le contenu facilité par l’IA ne risque pas de saturer le marché ? Trop de contenu, ce n’est pas aussi problématique que trop peu ? »
Yoann Lopez : « Je suis totalement d’accord. La création de contenu par IA peut mener à une uniformisation du contenu, un peu comme les meubles Ikea qu’on retrouve partout. C’est bien pour des concepts simples, mais ça peut manquer de personnalité et d’authenticité. En revanche, pour des tâches plus techniques comme le développement, l’IA est d’une grande aide pour sortir rapidement des applications, sans être développeur. »
Julien Redelsperger : « T’as quelques idées, quelques exemples de side project/business qu’on pourrait créer aujourd’hui avec l’IA, qui n’auraient pas été possibles ou qui auraient nécessité beaucoup d’efforts et de temps il y a encore deux ou trois ans ? »
Yoann Lopez : « Bonne question. Tu vois, par exemple, un outil de suivi de tes investissements. Tu pourrais le faire sur Google Sheets, mais ça reste assez complexe. Avec des outils comme Cursor, tu peux être guidé de A à Z, obtenir la structure, l’interface et tout le code, sans besoin de grandes compétences en développement. Cela aurait été plus difficile à faire même avec des outils no code, mais là, avec l’IA, en deux ou trois jours, tu peux sortir une app facilement. »
Julien Redelsperger : « Après, sortir une app ou du contenu, c'est bien, mais il faut ensuite le faire connaître, le vendre. Ce sont des compétences que l'IA ne peut pas, à priori, t'apporter si tu ne les as pas déjà. »
Yoann Lopez : « Oui, c'est ça. L'IA peut te donner un coup de pouce, mais elle ne remplacera pas tes soft skills, tes compétences relationnelles, ton savoir-être pour te faire connaître. Par exemple, tu peux demander à un GPT un plan marketing pour vendre une app, il te proposera des idées basiques, mais sans l’intuition humaine pour adapter le contenu au public. Créer un post LinkedIn, comprendre les tendances, tout cela demande encore une vraie expertise humaine, une connexion émotionnelle. »
Julien Redelsperger : « Parlant de side business soutenu par l'IA, est-ce qu'il y a d’autres exemples de projets qui pourraient être facilités par l'IA aujourd’hui ? »
Yoann Lopez : « Oui, il y a des projets basés sur la collecte et le traitement de données. Par exemple, une app qui répertorie les prix des bières dans les bars à proximité en temps réel. Tu pourrais utiliser l'IA pour collecter ces informations via des appels automatiques aux bars. Avant, il aurait fallu une armée de freelances pour passer ces coups de fil, mais maintenant, une IA peut récolter ces données, ce qui rend ce type de projet bien plus réalisable. »
Julien Redelsperger : « Et à l'inverse, est-ce que tu penses qu’il y a des side business menacés par l'IA, comme ceux des rédacteurs, traducteurs, designers ou musiciens ? »
Yoann Lopez : « Oui, clairement. Par exemple, sur Upwork et Fiverr, on a observé une baisse des offres pour les rédacteurs et traducteurs depuis l'arrivée de ChatGPT. L’IA permet de générer du contenu rapide pour le SEO, mais cela reste générique. Cependant, pour des contenus plus élaborés qui demandent un ton personnel, l’IA est encore limitée, et c’est là que l’humain garde un avantage. »
Julien Redelsperger : « Utilises-tu l’IA chez Snowball pour créer du contenu ou est-ce que tu préfères tout rédiger toi-même ? »
Yoann Lopez : « J'essaie de l’utiliser de plus en plus, surtout pour des tâches de recherche ou pour simplifier des concepts techniques. Par exemple, si je dois expliquer ce qu’est un ETF de manière simple, je peux demander à ChatGPT de me donner une explication pour débutant, que je vais ensuite retravailler à ma sauce. Ça m’aide à gagner du temps, mais écrire une newsletter entière, ça reste mon travail. »
Julien Redelsperger : « Tu mentionnais des outils comme Spiral ou Cursor. Justement, y a-t-il un autre sujet que tu aimerais explorer avec l’IA, comme le mythe d’un revenu passif ou d’une entreprise autonome gérée uniquement par l’IA ? »
Yoann Lopez : « Oui, il existe déjà des exemples de newsletters entièrement gérées par l’IA, notamment dans le domaine B2B. L’IA fait la veille des articles, compile les principales informations, et génère du contenu quotidiennement. Il y a aussi des exemples comme des générateurs d’images de profil, où l’IA peut quasiment gérer l’activité seule, générant des revenus de manière autonome. »
Julien Redelsperger : « Et toi, est-ce que tu envisages un jour Snowball en mode 100 % automatique ? »
Yoann Lopez : « Non, parce que dans le domaine de la finance, la confiance et l’aspect humain sont essentiels. J’imagine plus l’IA comme un assistant, un copilote, qui me permet d’aller plus vite et de repérer des choses que je n’aurais pas vues seul, mais pas pour remplacer l’humain. »
Julien Redelsperger : « À quoi va ressembler le monde des conseillers financiers, des conseillers en gestion de patrimoine dans le futur avec justement cette IA un peu partout ? Est-ce que ce métier va changer ? Est-ce qu’il va rester le même ? Est-ce qu’il va disparaître ? Qu’en penses-tu ? »
Yoann Lopez : « Aujourd’hui, en France, le métier de conseiller est surtout basé sur les rétrocommissions, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas directement payés par le client mais par les commissions sur les produits financiers qu’ils conseillent. Si les produits financiers deviennent plus optimisés et moins coûteux, cela pourrait menacer ce modèle. Les conseillers devront peut-être se tourner vers un modèle d’honoraires pour se rémunérer. Aussi, si l’IA peut gérer toute la partie technique et analytique, le rôle du conseiller pourrait évoluer vers un accompagnement plus humain, centré sur la pédagogie et la relation de confiance. »
Julien Redelsperger : « Parfait, c’est très clair. Merci beaucoup, Yoann. Alors, à la fin de chaque épisode, l’invité du jour doit répondre à une question posée par l’invité précédent. En attendant d’écouter la tienne, je vais te laisser écouter celle du Général Patrick Perrot, qui est coordonnateur général pour l'IA au sein de la Gendarmerie Nationale et conseiller IA auprès du commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberspace. Est-ce que tu es prêt ? »
Yoann Lopez : « Je suis prêt. »
Julien Redelsperger : « Alors, on écoute sa question. C’est parti. »
Général Patrick Perrot : « Alors que l’IA est souvent perçue de manière négative, même si elle est utilisée dans notre quotidien, comment pourrait-on faire en sorte que l’IA devienne un outil positif aux yeux des gens et qu’on cesse d’en avoir peur ? »
Yoann Lopez : « Je pense que c’est comme avec toute nouvelle technologie : cela passe d’abord par une étape de peur. On peut penser aux craintes liées à l’arrivée de la télévision ou d’Internet, qui étaient similaires. Certaines peurs étaient fondées, d’autres non. C’est avec le temps et les exemples concrets que les gens comprendront que l’IA n’est pas le Terminator qu’ils imaginaient. Ce qui fait la différence, c’est que des personnes sans peur de l’IA deviennent des ambassadeurs et rassurent les autres. »
Julien Redelsperger : « Est-ce que toi, dans ton entourage, il y a des gens qui te disent : "Moi, l’IA, j’y toucherai jamais, soit parce que ça me fait peur, soit parce que je trouve ça trop complexe ?" »
Yoann Lopez : « Franchement, non, même mes parents, qui ont la soixantaine, ont commencé à utiliser ChatGPT. Bien sûr, il y a parfois des craintes, comme chez une amie conceptrice-rédactrice qui a un peu peur d’être remplacée par l’IA, mais elle reste curieuse et l’utilise aussi. En général, les gens sont plutôt intrigués, même si la peur de voir leurs métiers évoluer est présente. »
Julien Redelsperger : « En résumé, il faut être curieux, se former, s’éduquer, écouter des podcasts, lire des livres, et pourquoi pas s’abonner à Snowball. »
Yoann Lopez : « C’est ça, exactement. »
Julien Redelsperger : « Super, merci beaucoup Yoann. Alors à toi, maintenant, quelles questions aimerais-tu poser au prochain invité ? »
Yoann Lopez : « On parle souvent de la possibilité qu’une personne seule puisse créer un business d’un milliard grâce à l’IA. Ma question est : si demain, tout le monde peut créer un business de plusieurs millions ou milliards seul, à quoi ressemblera le monde entrepreneurial ? Est-ce que cela va générer plus d’inégalités ou un monde où tout le monde est riche ? Et quelles seront les implications économiques et sociales ? »
Julien Redelsperger : « Vaste question. Parfait, je garde ta question et la poserai au prochain invité. Merci beaucoup pour ta participation, Yoann Lopez, fondateur de Snowball, un collectif de newsletters unique en France. Merci d’avoir participé à ce podcast. »
Yoann Lopez : « Merci à toi. »
Cette transcription a été réalisée par un outil d'intelligence artificielle. Elle n'est peut-être pas 100% fidèle au contenu d'origine et peut contenir des erreurs et approximations.